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Alors que les premiers Paradigmiens s’établissent durablement en [[Irendol]] et dans ses alentours, Vipère Charnelle devient régente. Manœuvre politique ? Autoproclamation mégalomaniaque ? Intervention divine foireuse ? Nul n’en est sûr. Mais cette première régence voit le développement rapide de partis politiques qui vont véritablement structurer les débuts du Paradigme Vert.


D’un côté, '''les partis radicaux''', dominés par le ''Mouvement Gaïen Radical'', se réclamant de l'héritage de [[Charlie des Boas]]. A ce parti, il convient d’adjoindre le Cénacle Ancestral, dont l’engagement aux côtés du MGR a permit au radicalisme paradigmien de tenir tête à son nemesis politique : la ''Lumen''. 


Les mouvements radicaux prônaient une vision intégrale et pro-active du respect de la nature. Pour eux, le Paradigme se devait d’imposer la protection de la nature à ses voisins, et toute pollution extravagante devait être écrasée sous les bombes. Enfin, si ça ne tombait pas durant la pause déjeuner. Car si l’activisme politique était très présent et ce dès la création de l’état vert, l’activisme terroriste n’apparut réellement que bien plus tard, lors des opérations à grande échelle en [[Palladium Corporation]].


De l’autre côté, le [[Paradigme Vert]] a été marqué par un '''courant pacifiste''' d’envergure, fondé par trois Paradigmiens décidés à ne pas renouveler les erreurs du passé, et les guerres meurtrières qui avaient conduit à la création du Paradigme. La ''Lumen'', née de ce courant de pensée, entendait incarner la voie de la raison et de la diplomatie, afin d’éduquer le cybermonde vers une utopie faite de développement et d’écologie. Si le parti connu, avec le développement de l’éco-terrorisme, une baisse d’influence importante, sa philosophie a de fait longtemps inspiré les dirigeants paradigmiens, dont le pacifisme devint rapidement traditionnel.


Si les différents régents ont toujours voulu s'affranchir de cette logique en deux temps, les ballotements de l'opinion les ont souvent conduit à se ranger à l'une ou l'autre des conceptions du Paradigme. Certains ont même pris le parti de se ranger intégralement à la bannière du radicalisme. La régence de Mélodie de la Forêt s'est par exemple beaucoup appuyée sur cette vision extrême de la protection de la nature.


Au delà de cette simple logique binaire, ''Météokra'' s'affirmait comme le parti du raisonnement scientifique et de l'apolitisme. Souhaitant se détacher des idéologies, ''Météokra'' mit en place un observatoire cybermondial de la pollution, dont le rôle était de rassembler des modèles scientifiques afin de mettre en place les mesures les plus adaptés pour lutter contre la pollution. Dans les faits, ''Météokra'' assurait aussi aux scientifiques une place prépondérante dans la société paradigmienne, ce pourquoi son influence tomba peu à peu en désuétude avec l'avènement du radicalisme.

[[Catégorie:Paradigme Vert]]